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Qui a besoin d'évaluation? Les acteurs et les parties prenantes

Elle est destinée aux personnes qui soutiennent ou qui vont profiter d'une bonne recherche pour le développement et / ou qui doivent prendre des décisions concernant la recherche et les chercheurs dans ce domaine. Leur diversité est remarquable, et leurs besoins et situations varient aussi largement. Par souci de clarté et afin de respecter le rôle de chacun, il convient de distinguer cinq catégories ou niveaux. Une telle classification doit être appréhendée de manière flexible, la même personne ou un groupe pouvant jouer simultanément deux ou plusieurs rôles.

Les cinq catégories sont:
 

1. Les auteurs de guides d'évaluation

Ils sont en charge de la conception de guides spécifiques adaptés à des besoins et à des situations spécifiques. De tels guides sont alors proposés, et parfois imposés, aux évaluateurs par les sponsors. Ces auteurs sont donc les premières cibles et utilisateurs de ces Lignes Directrices.
 

2. Les évaluateurs

Ils sont mandatés pour effectuer une ou plusieurs évaluations, c'est-à-dire que ce sont les vrais praticiens de l’évaluation de la recherche pour le développement.
Dans certains cas, ces deux premiers niveaux ne sont pas totalement distincts: les évaluateurs peuvent parfois construire leurs propres outils et procédures d'évaluation. Dans ce cas, ils jouent à la fois le rôle d'auteurs (niveau 1) et de praticiens (niveau 2).
Ou cela peut être des personnes qui effectuent déjà une évaluation de la recherche pour le développement et utilisent une méthodologie bien établie qui a fait ses preuves jusqu’à présent, mais qu'ils souhaitent mettre en question et / ou améliorer. Les présentes Lignes Directrices peuvent alors être utilisées comme référence de contrôle pour modifier les outils et les procédures locales.
Dans ce cas, les évaluateurs peuvent être considérés comme des cibles secondaires de ces Lignes Directrices.
 

3. Les utilisateurs des résultats de l'évaluation

En voici quelques exemples:
• Les universités et les instituts de recherche qui effectuent des recherches, délivrent des diplômes, procèdent à des nominations ou à des promotions de chercheurs, etc.
• Les organisations et fondations finançant la recherche (exemples: CIUF / CUD; VLIR / UOS; FNRS; FWO-Vl; International Foundation for Science; CEMUBAC; Nutrition Third World; European Foundation for Science etc...)
• Les éditeurs et les réviseurs de revues scientifiques concernés par le développement
• Les jurys attribuant des prix et des récompenses (exemples: les prix de l'Académie royale des Sciences d'Outre-Mer, le Prix ​​belge de la Coopération au Développement; le Prix de la Fondation Roi Baudouin etc...)
• Les utilisateurs potentiels des résultats (exemples : les gouvernements, les ONG, les agences de coopération bilatérale et internationale etc...)
• Les personnes et les institutions en charge des politiques et plans de développement.
• Les Cours internationaux sur le développement
• Les organisations qi tentent de classer des universités, des départements, des centres de recherche ou des groupes etc...
• L'opinion publique, la société en général: pour des raisons de responsabilité.

4. Les chercheurs eux-mêmes

Ils sont en tout cas des parties prenantes mais ils peuvent aussi être acteurs dans le cas d'une évaluation participative.
 

5. Les personnes dans les pays en développement

Les intervenants ultimes sont tous les gens qui vivent dans le monde en développement et qui pourraient un jour ou l'autre profiter des résultats de la recherche scientifique. Une meilleure évaluation est censée conduire à une meilleure recherche, et donc finalement à de meilleurs résultats.